En avril 2019, la Commission européenne révélait l’hypothétique existence d’un éventuel blocage géographiques des ventes frontalières de clefs de jeu après avoir enquêté auprès de 6 éditeurs, parmi eux, Valve, Bethesda ou encore Capcom.

VALVE, BETHESDA, CAPCOM

La Commission européenne a finalement donné son verdict et ces grands noms du jeu vidéo écopent d’une amende au montant astronomique.
La Commission européenne estime que les six éditeurs que sont Valve, ZeniMax « Bethesda », Capcom, Focus Home, Koch Media et Bandai Namco, sont coupables de blocage géographique.

Pour faire court, un joueur français ne peut pas acheter une clef vendue dans un autre pays européen, une pratique qui viendrait à l’encontre des règles des droits européens de la concurrence.

Les éditeurs ont été punis à hauteur de leur portée.

Ainsi, Bandai Namco écope d’une amende de 340 000 euros équivaux a 54714707,26 DZD, Capcom de 396 000 euros équivaux a 63726541,40 DZD, Koch Media de 977 000 euros équivaux a 157224320,58 DZD, ZeniMax de 1,664 million d’euros équivaux a 267780214,37 DZD, Focus Home de 2,888 millions d’euros équivaux a 464753160,52 DZD et Valve de 1,624 million d’euros équivaux a 261343189,99 DZD.
Si Valve reçoit une amende aussi conséquente, ce serait parce que l’éditeur aurait refusé de coopérer, alors que les cinq autres éditeurs se seraient pliés aux demandes de la Commission européenne.

Néanmoins, le géant américain conteste cette sentence et explique avoir « pleinement coopéré », prévoyant de « faire appel de la décision ».

Ce n’est pas la première fois que Valve est pointé du doigt pour son manque de coopération.

Un problème similaire avait éclaté en Australie en 2016, avant que l’Australian Competition and Consumer Commission ne lui force la main.
« Plus de 50 % des Européens jouent à des jeux vidéo.

L’industrie du jeu vidéo en Europe est florissante et représente aujourd’hui plus de 17 milliards d’euros équivaux a 2736030654900,00 DZD.

Les sanctions prises aujourd’hui à l’encontre des pratiques de blocage géographique de Valve et de cinq éditeurs de jeux vidéo pour PC rappellent qu’en vertu du droit européen de la concurrence, il est interdit aux entreprises de restreindre contractuellement les ventes transfrontalières.

De telles pratiques privent les consommateurs européens des avantages du marché unique numérique de l’UE et de la possibilité de rechercher l’offre la plus appropriée dans l’UE. » commente Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne chargée de l’Europe à l’ère du numérique, et commissaire à la Concurrence.
L’affaire pourrait bien s’alourdir pour ces éditeurs.

Et pour cause, comme l’a gentiment rappelé la Commission européenne dans son rapport, les personnes et entreprises affectées par leurs pratiques peuvent décider de porter l’affaire devant les tribunaux.

VALVE, BETHESDA, CAPCOM VALVE, BETHESDA, CAPCOM

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Raouf ''Okaito'' Belhamra

Chief Editor & Director General of @Digitaleanime | Pop Culture web journalist | Video director | speaker |Event Manager Graduated in marketing and topography I world explorer I Pop Culture piece collector

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