Avec les années, Twitch s’est diversifiée suite à l’arrivée massive de nouveaux créateurs de contenu, es vidéastes avides de partager leur passion, qu’elle ait un lien, ou non, avec le jeu vidéo.
De nouvelles tendances ont ainsi fait leur apparition, à l’instar de l’ASMR, du body-painting ou encore de la cuisine.
D’autres surfent sur les limites du contenu autorisé par Twitch, à l’instar de cette nouvelle tendance controversée qui vient de faire son apparition.
Pendant plusieurs mois, Twitch a été confrontée à l’ascension naissante, mais rapide des Hot Tub Streams.
Cette tendance polémique dans laquelle des vidéastes discutaient avec leurs spectateurs en faisant trempette dans des piscines a été vivement critiquée.
Finalement encadrée par Twitch, cette tendance continue d’être mise en avant par la plateforme, malgré les levées de boucliers menées par des utilisateurs en colère.
Mais voilà que les Hot Tub Streams semblent finalement perdre en vitesse, laissant lentement leur place à une nouvelle tendance, elle aussi controversée.
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Après avoir fait le tour des streams Hot Tub, deux des streameuses les plus populaires de Twitch, à savoir Kaitlyn « Amouranth » Siragusa et Jenelle « Indiefoxx » Dagres ont décidé de se tirer la bourre dans une nouvelle catégorie : l’ASMR et le yoga.
L’ASMR, pour « Autonomous sensory meridian response », est un phénomène déclenché par les vidéastes par diverses techniques comme des voix douces, des tapotements, des chuchotements ou encore des bruits de bouche variés.
Une technique utilisée pour la relaxation dont l’efficacité dépend des personnes.
Quant au yoga, il s’agit d’une discipline que l’on ne présente plus, tant elle est inscrite dans la société depuis des millénaires.
Les deux vidéastes précédemment citées ont donc décidé d’allier ces deux pratiques en une, pour un contenu pour le moins original.
C’est alors en tenue de yoga, étendues sur leurs lits, que ces créatrices de contenu pratiquent l’ASMR, un micro spécial à portée de bouche.
Des étirements viennent parfois éloigner la tranquillité de la pratique, à travers des positions parfois très suggestives.
L’ASMR n’y est ici partagée qu’à travers des coups de langue, dont la durée augmente avec le nombre d’abonnés recueillis durant le stream.
A ce jeu-là, les deux streameuses proposent un service sensiblement similaire.
30 secondes de plus de coups de langue pour un sub chez Amouranth, 20 secondes chez Indiefoxx.
Les plus gros supporters peuvent même avoir la chance d’avoir leur nom inscrit sur certaines parties de leur corps.
Bras et front sont les parties privilégiées, Twitch ayant déjà émis un rappel à l’ordre sur les parties à éviter.
« J’en ai ras le bol de cette bouse »
Cette nouvelle tendance à rapidement été décriée sur la toile, et notamment Twitter.
Des vidéastes spécialisées dans l’ASMR ont ainsi vu débarquer deux des streameuses les plus suivies de la plateforme, proposant un contenu atypique dans une catégorie qui leur était chère.
De plus, ce genre de contenu peut être perçu comme enfreignant les « lignes de conduite de la communauté » de Twitch.
Dans la section « Nudité, pornographie et autre contenu à caractère sexuel », on peut notamment lire :
« Afin de maintenir la santé de notre communauté et de promouvoir des contenus appropriés pour un public varié, les contenus sexuellement suggestifs sont interdits sur Twitch.
L’évaluation du caractère sexuel d’un comportement ou d’une activité ne dépend pas des habits que porte un utilisateur, mais est basée sur le contexte.
Cette politique s’applique également aux éléments intégrés, à la réalité augmentée, aux diffusions créatives, et aux contenus des chaînes comme les bannières, les images de profil, les émoticônes et les panneaux, qui sont principalement axés sur des images ou des vidéos provocatrices.
Les contenus considérés comme sexuellement suggestifs inclus entre autres :
Un contenu ou une caméra principalement axés sur les seins, les fesses ou la région pelvienne, et les poses qui attirent délibérément l’attention sur ces parties
Le fait de toucher ou de faire des gestes explicites concernant les seins, les fesses ou les parties génitales
Les comportements ou activités fétichistes, comme le fait de se concentrer sur des parties du corps à des fins de satisfaction sexuelle ou de jeu de rôle érotique
La simulation d’actes sexuels ou de stimulation sexuelle
Le fait d’utiliser ou de montrer des jouets sexuels dans un contexte sans rapport avec l’éducation sexuelle
Les danses érotiques comme le strip-tease
La pole dance ou des acrobaties avec un cadrage sexuellement suggestif
Le fait de publier, montrer ou partager de la littérature érotique, y compris des descriptions détaillées d’actes sexuels ou de pornographie »
Reste à savoir si Twitch viendra là aussi encadrer davantage ce contenu.
Difficile de ne pas y voir un contenu suggestif.
D’autant que comme le précise elle-même la plateforme dans sa ligne de conduite, une activité ou un comportement dépend également de son contexte.