La sexualisation de la femme dans les jeux vidéo existe depuis très longtemps. L’exemple parfait c’est Lara Croft qui est encore aujourd’hui un fantasme pour de nombreux joueurs.
Une sexualisation qui a déjà été décriée par des associations féministes, mais qui n’aurait finalement pas d’impact sur l’image de la femme. C’est en tout cas le résultat d’une étude menée par l’American Psychological Assocation qui explique que tout comme les jeux vidéo violents, la sexualisation de la femme n’a pas d’impact dans la vie réelle.
Les jeux vidéo sont souvent ciblés pour expliquer des problèmes de société. On connait de nombreuses histoires impliquant des jeunes qui ont réalisé des tueries de masse et dont le passage à l’acte est justifié par une pratique excessive des jeux vidéos. Bien entendu tout cela est faux et de nombreuses études ont démontré qu’il n’y a pas de corrélation entre la violence dans les jeux vidéo et la violence chez les jeunes. Pour la sexualisation de la femme, c’est la même chose. De nombreuses associations féministes et pour l’égalité des droits des femmes dénoncent la sexualisation de la femme à outrance dans les jeux vidéo et l’impact de celle-ci sur l’image de la femme dans la société et le fait d’être bien dans son corps. Pourtant, comme pour la violence, il n’y a pas de corrélation. C’est en tout cas la conclusion d’une récente étude.
Selon l’American Psychological Association, la sexualisation dans les jeux vidéo n’augmente pas l’insatisfaction corporelle, ni l’agressivité envers les autres femmes. Pour réaliser cette étude, ils ont fait jouer 100 femmes à deux jeux Tomb Raider, avec une héroïne plus ou moins sexualisée. Dans l’un d’eux, Lara était habillée d’un bas de bikini et une combinaison en néoprène à manches longues, ce qui a pour effet de souligner sa taille, ses hanches et ses seins. Dans l’autre, elle portait un pantalon et un débardeur qui met moins en valeur. Au final les femmes n’ont pas été choquées par un personnage sexualisé. Quand elles ont joué, à aucun moment le fait d’avoir une Lara Croft sexy ne leur a donné le sentiment d’avoir honte de leur corps.
« Ces résultats indiquent, du moins pour les jeux vidéo, que l’exposition des femmes sexualisées peut ne pas avoir d’impact sur les joueuses. Les participantes ont identifié la protagoniste du jeu vidéo comme étant un personnage fictif et celui-ci ne reflète pas la réalité du corps de la femme »
L’un des auteurs de cette étude n’est autre que le chercheur Chris Ferguson qui était déjà à l’origine d’une étude sur la corrélation entre la violence et les jeux vidéos. En 2012 il déclarait :
« En tant que chercheur sur la violence dans les jeux vidéo et ayant effectué des recherches sur les homicides de masse, permettez-moi de dire avec une grande force : rien ne prouve que les jeux vidéo ou d’autres médias contribuent, même modestement, à des homicides de masse ou à toute autre violence. »
La sexualisation de la femme dans les jeux vidéo n’a pas d’impact sur l’image de la femme et le manque de confiance des femmes envers leur corps, les associations féministe devrais alors trouvais un autre sujet de polémy au lieu de s’attaque au domaine du jeu vidéo qui est un domaine innocent et qui a déjà assez de problème comme ça.