Cela fait déjà six mois depuis la sortie de la PlayStation 5, le 12 novembre 2020. Depuis, la PlayStation 5 ne cesse d’accumuler les records de ventes, avec plus de 7,8 millions de nouvelles consoles vendues dans le monde au 31 mars 2021.
Un lancement de console qui a même réussi à battre celui de la Nintendo Wii aux États-Unis.
Un comparatif technique entre les deux dernières consoles de Microsoft et de Sony, la PlayStation 5 et la Xbox Series X.
Cela oblige à se poser de multiples questions.
La console de Sony permet-elle aux développeurs de créer des expériences différentes des autres consoles ?
Le lancement d’une console s’accompagne toujours d’une flambée de titres inédits et exclusifs.
Mais l’année 2020 aura été différente.
Avec 12 titres sur la PS5, dont la plupart sont présents également sur la Xbox Series X, impossible de parler d’exclusivités.
Pourtant, beaucoup s’accordent pour dire que c’est grâce à de multiples ajouts que ces même jeux sont plus beaux sur PS5.
Ces jeux n’ont pas joué le rôle de l’exclusivité.
Ils ont joué le rôle de jeu-vitrine.
La console de Sony est actuellement mieux équipée en logiciels.
Dans Spider-Man : Miles Morales, le disque dur à semi-conducteur et le ray-tracing permettent à la PS5 de réduire drastiquement les temps de chargements ainsi que d’afficher de nombreux reflets.
Beaucoup de développeurs le confirme, créer des reflets dans un jeu est une chose extrêmement difficile.
Ted Pride, PDG et fondateur d’Insomniac Games le confirme : « Quand vous pouvez voir de vrais reflets dans un jeu vidéo, c’est un moment assez spectaculaire pour les joueurs. »
Mais certaines technologies ne sont pas toutes intuitives par leur utilisation.
On peut penser au pavé tactile situé derrière la PlayStation Vita, peu pratique et rapidement abandonné par les développeurs, tout comme le tactile de la Nintendo Switch.
On citera aussi le temps d’apprentissage et d’utilisation de certaines technologies pour les créateurs.
La PS3 pour exemple, était une console sur laquelle beaucoup de développeurs se sont cassés les dents tant elle était contre-intuitive.
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Les titres de lancement et ceux disponibles courant 2021-2022 sont déjà une preuve que l’architecture de la console et ses capacités sont en soit appropriables rapidement pour les développeurs.
Lors de la dernière tournée de développeurs, Mark Cerny, lead architect des dernières consoles Sony a déclaré que la console avait reçu peu de retours négatifs.
Là où les développeurs n’avaient pas caché leur mécontentement sur l’architecture de la PS3 ou sur le processeur pas aussi puissant qu’espéré de la PS4.
C’est normal que les jeux de lancement d’une console soient aux petits oignons, tant le poids sur leurs épaules est imposant.
Mais six mois après, on voit déjà arriver de nouveaux titres qui souhaitent aller de l’avant dans l’utilisation des technologies de la console.
Le premier étant Returnal, du studio Housemarque.
Le jeu a été salué pour sa narration et son gameplay.
Un gameplay qui exploite l’audio 3D et l’haptique de la PS5 en proposant une utilisation de la gâchette à deux niveaux.
Moitié enfoncée pour l’arme de poing, complètement pour l’arme secondaire.
Ratchet and Clank : Rift Apart souhaite abuser du SSD de la console pour permettre aux joueurs de franchir des portails dimensionnels et d’émerger instantanément dans un tout autre niveau.
Les indés ne sont pas lâchés pour autant.
Sony a encouragé Josh et Mike Grier, créateurs du studio Ember Lab, a sortir leur premier jeu en simultané sur PS4 et également sur PS5.
Josh Grier précisera :
« Notre travail de fond était sur la PS4.
Mais se concentrer sur l’utilisation du SSD et construire des mécanismes et des outils autour de cela sera vraiment amusant.
Je sais avec certitude que nous n’avons pas pleinement profité de sa rapidité nous en tirions beaucoup d’avantages en étant simplement mieux prêt à l’emploi.
Mais je pense que vous pouvez le pousser encore plus. »
Mis à part les considérations techniques de la console, il faut cependant mettre un petit stop.
La PS5 possède également de nombreux défauts comparée aux autres consoles, comme l’absence de retro-compatibilité plus loin que la PS4, là où même la Xbox Serie X permet d’émuler des jeux PS2.
Les utilisateurs auraient passé 81% de temps en plus sur la PS5 que sur la PS4 au cours de la même période comparable 2013-2014.
Aussi, la PS5 possède 11% de jeux vendus en plus que son prédécesseur.
Quant au temps de jeu, il a été 20% supérieur en mars 2021 qu’en mars 2019, prouvant bien que le confinement mondial a pu jouer un rôle dans la balance.
