Un recours collectif qui allègue que Microsoft a sciemment distribué des contrôleurs mal conçus sous cause de Dérive de la manette est passé à l’arbitrage.
Le géant de la console a décidé de régler l’affaire par l’intermédiaire d’un arbitre impartial en février.
Le procès, initialement déposé en avril 2020 par le cabinet d’avocats américain Chimicles, Schwartz Kriner et Donaldson-Smith « CSK & D », affirme que de nombreux joueurs Xbox ont signalé une dérive à la suite d’une utilisation normale.
La poursuite de CSK & D allègue que cette dérive est due à un défaut de fabrication et déclare publiquement qu’elle dispose d’un volume suffisant de contrôleurs défectueux pour étayer ces allégations.
Dans une interview avec The Loadout, le cabinet d’avocats reconnaît que ces contrôleurs ont été obtenus en échange d’honoraires non divulgués.
Dans le cadre de la poursuite, un examen expert du contrôleur a affirmé que la dérive était causée par un problème avec le potentiomètre du contrôleur, qui est « le mécanisme qui traduit le mouvement physique de la manette en mouvement dans le jeu vidéo. »
La dérive est loin d’être un problème spécifique à Microsoft, les autres fabricants de consoles Sony et Nintendo font face à des poursuites en raison respectivement de la dérive de la PS5 et de la JoyCon.
Le volume des critiques publiques entourant les JoyCons a conduit le président de Nintendo à s’excuser pour le problème l’année dernière.
